Renversons la vapeur !
Renversons la vapeur !
L’étincelle dans les yeux, le plaisir de tout découvrir, de sentir et de toucher…. vous rappelez-vous de votre petit bout en train qui s’émerveillait de tout et qui voulait vous faire plaisir ?
Mais que ce passe-t-il ? Pourquoi les enfants de 8 ans ont l’air blasé ? Pourquoi sont-ils plus intéressés par le cellulaire de papa que par leurs jouets ? Est-ce possible de cultiver leur sens de l’effort et leur joie d’apprendre ?
Qu’est-ce qui nous échappe ?
Nous voulons leur offrir le meilleur : la confiance, l’estime, l’autonomie, la liberté…. Mais la comparaison, les jugements et la course à la performance apportent la confusion et endorment notre instinct de protection. Nous présumons qu’ils ont les mêmes besoins que nous, les adultes, et nous faisons tout notre possible pour qu’ils réussissent et qu’ils soient heureux. Nous voulons leur faire plaisir en les comblant de jouets, en les inscrivant à différents cours, en faisant des sorties spéciales… Mais nous sentons que quelque chose nous échappe puisqu’ils sont tout de même insatisfaits, démotivés et peu enclins à nous écouter !
Et si nous étions dans la mauvaise direction ? Les enfants sont très différents des adultes puisqu’ils sont en développement émotionnel, physique et intellectuel. Ils sont aussi très vulnérables. Leur cerveau est en pleine croissance et toute forme de stress, même anodine, perturbera le fonctionnement de celui-ci. (Dre Guegen). Orienter le mode de vie pour respecter les particularités des enfants est possible, mais nous devons d’abord avoir les bonnes informations en tant que parents. C’est ainsi que nous pouvons prendre les mesures nécessaires pour qu’ils grandissent sainement.
« Le développement des enfants nécessite temps, espace et mouvements. Leur impulsivité et leur vivacité sont difficilement compatibles avec les exigences actuelles de performance, de réussite, de vitesse… Les médicaments donnent l’illusion de résoudre cette délicate équation. » Dr Levasseur, psychiatre.
Des signes qui ne trompent pas.
Les neurosciences ont éclairé les liens qui existent entre le mode de vie actuel et ses conséquences sur les enfants. « La plupart du temps les symptômes sont visibles : douleurs abdominales, crises de pleurs, trouble du sommeil, problèmes de peau, troubles d’apprentissage et de mémoire. Ce sont des signes qui ne trompent pas. » Dre Sonia Lupien, spécialiste du stress. Les journées surchargées, le déséquilibre des activités, les nouveautés quotidiennes embrouillent leurs repères de confiance, de calme et de sécurité. L’hypervigilance prend le dessus sur l’exploration et l’enthousiasme : les comportements de suivie (combattre, fuire, figer) se manifestent.
Kim John Payne, conseiller familial international, parle de dérive comportementale face au stress cumulatif : les enfants ont des comportements compensatoires involontaires dus au manque de respect de leurs besoins fondamentaux de temps, d’espace et de liberté. Selon lui, chaque enfant réagit différemment au stress selon son tempérament dominant. Ainsi, un enfant actif adoptera un comportement plus prononcé dans cette direction : l’hyperactivité. Un enfant prudent de nature aura une tendance vers l’anxiété tandis que le petit fonceur dérivera vers l’opposition lorsque son niveau de stress est maintenu trop élevé.
« Nous ne pouvons modifier les facteurs génétiques, mais nous pouvons agir sur les facteurs environnementaux. Ceux-ci modulent le comportement et le développement de l’enfant. » Dre Annick Vincent, spécialiste TDAH
Cultiver le plaisir de grandir !
Chez les enfants de moins de 12 ans, lorsqu’il y a intervention et accompagnement parental, il est possible de renverser la vapeur et d’éviter les réactions durables du corps face au stress. (Source : revue américaine Nature Neuroscience). C’est en simplifiant la vie des enfants que le stress demeure positif et sain. Ils développent ainsi leur résilience tout en ayant une construction saine de leur identité. Être à l’écoute de son enfant, lui offrir un mode de vie adapté, répondre à ses besoins immédiats sont des éléments clés. C’est ainsi que l’enfant cultive sa joie de vivre et reste un enfant curieux, émerveillé et plus disposé à apprendre.
Trouver l’équilibre familial : le défi d’aujourd’hui !
Ce n’est pas évident de comprendre ce qui se passe alors que nous sommes souvent débordés et dépassés par la vie familiale. Voici quelques étapes pour vous guider dans votre réflexion :
1. Reconnaître les signes de l’enfant stressé.
- Difficulté d’apprentissage et de mémoire.
- Agitation, distraction, impulsivité
- Fermeture, comportements destructeurs ou opposition
- Trouble du sommeil, cauchemars
- Anxiété
- Démotivation
- Crises, pleurs
- Problèmes de peau
- Constipation, douleurs abdominales
2. Identifier les sources de déséquilibre.
Identifier les excès et les manques dans le mode de vie à partir des quatre facteurs de stress : manque de contrôle, imprévisibilité, nouveauté, ego menacé (Dre Sonia Lupien).
Différencier les exigences et les pièges de la société des besoins fondamentaux des enfants en se demandant : « De quoi mon enfant a réellement besoin ? Qu’est-ce que cela va lui apporter ? Est-ce nécessaire pour sa santé émotionnelle ? »
Exemple d’excès :
- Trop d’activités dirigées : apprentissages académiques, cours de natation, de gymnastique, d’anglais.
- Trop de stimulations sensorielles : trop de jouets, trop d’écrans, trop bruyant, etc.
- Trop de nouveautés et d’imprévus : aliment inconnu, sortie au zoo, etc
- Trop d’explications, trop de questions, excès de choix à effectuer
- Trop d’informations : être au courant des accidents, des problèmes environnementaux, des soucis des parents, etc.
Exemple de manques :
- Manque de confiance envers les capacités naturelles et spontanées de l’enfant.
- Manque d’espace pour bouger et pour créer.
- Manque de temps de jeux libres
- Manque de contact avec la nature
- Manque de contrôle et de prévisibilité : Qui vient me chercher à la garderie ? Qu’est-ce qu’on mange pour souper ? Qui sera le suppléant à l’école demain ?
3. Vivre en équilibre : des choix éclairés.
Reconnaître les nouvelles sources de déséquilibre lorsqu’elles se présentent et prendre les mesures nécessaires.
Maintenir un niveau de stress adapté et positif qui permet de grandir en harmonie en équilibrant les désirs, les besoins et les exigences. Simplicité familiale propose 3 changements positifs, simple et puissants.
Maintenir le niveau de stress adapté à son enfant est un défi qui est réalisable lorsque les familles sont bien accompagnées.
4. Découvrir votre enfant.
Il possède des capacités naturelles et spontanées qui méritent d’être valorisées et libérées.
Dispositions naturelles à restaurer et à converser :
- Concentration et autocontrôle
- Gestion de ses émotions
- Collaboration, implication dans les tâches.
- Confiance, estime de soi
- Ouverture, curiosité
- Respect des autres
- Créativité.
- Motivation et fierté
La joie de vivre se cultive au quotidien par l’entourage et l’ensemble de la société. En étant un parent mieux informé, plus conscient et mieux outillé, vous pourrez avancer dans la direction que vous choisirez pour votre famille. Des choix éclairés permettent de débarquer du train de la consommation et de la performance pour le bien-être de tous : parents et enfants vivent mieux ensemble et plus heureux !
« C’est quoi un enfant heureux ? »
C’est une question difficile parce que la plupart des enfants sont heureux. Ce qui les distingue, c’est qu’ils sont en prime calmes, bien adaptés, bien élevés et résiliants. Ils sont bienveillants, emphatiques, et souvent très mûrs pour leur âge. Tout en restant des enfants. »
– The Danish Way of Parenting, A Guide to Raising the Happiest Children in the Wold.
Je ne croyais plus à rien ! Je pensais qu’il n’y avait que les médicaments pour aider. Mon garçon me traitait de tous les noms et commençait à être agressif physiquement. La situation me dépassait. J’étais complètement impuissante. Quand j’ai appelé Véronique, j’étais vraiment à bout ! Elle avait confiance qu’une amélioration était possible et cela me rassurait. Peu à peu, j’ai remarqué des changements d’attitude et j’y ai cru aussi. Je peux vous confirmer que le coaching fonctionne et que son approche fait vraiment du sens finalement ! C’est une des meilleures décisions que j’ai prise pour ma famille, et j’espère sincèrement que d’autres parents auront la chance de la rencontrer.
Martine
De nouvelles possibilités !
Le quotidien n'a pas à être lourd...
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