Le principe de la maman baleine pour calmer son enfant.

Le principe de la maman baleine pour calmer son enfant.

Crise, pleurs, agitation… Quel est le rôle du parent ?

Avant 7-8 ans, les enfants ne peuvent pas se calmer par leurs pensées, car leur cerveau n’est pas assez mature.  Ainsi, une petite peine devient vite une grosse peine qui s’exprime par tout le corps (pleure, crie, agitation, coups, tension, etc).  Quel est le rôle du parent devant la détresse émotionnelle de son enfant ?

 

Le principe de la maman baleine

La baleine communique avec son baleineau par des ondes sonores.  Ce signal est comme un chuchotement à l’oreille : il peut être entendu dans un petit rayon de moins de 100 mètres.  De cette façon, le bébé reste en contact avec sa mère.

Si un stress survient lorsque le baleineau s’éloigne de la maman, son signal se modifiera et annoncera sa détresse.  Pour calmer son petit, la maman se rapprochera en gardant son signal rassurant et calmant.  Le petit se synchronisera à celui de la baleine. (voir la vidéo ci-dessous).  Il pourra continuer à jouer et explorer en sachant que sa maman n’est pas très loin.

 

 

Mon meilleur truc pour le calmer.

Comment appliqué ce principe dans la vie quotidienne ?  Voici les 3 étapes de base :

  1. Je reste calme et je m’auto-contrôle par mes pensées, ma respiration…
  2. Je m’approche immédiatement près de l’enfant.
  3. Je le rassure par ma présence bienveillante pendant qu’il exprime ses émotions.
  4. Je reste près de lui pour qu’il retrouve son calme en se synchronisant à mon signal sécurisant.

 

L’ignorer, l’éloigner ou lui dire de cesser de pleurer peut être vécu comme du rejet de la part de l’enfant.  Cela peut être très insécurisant pour lui.  Lorsque le parent reste proche, l’enfant capte alors le message suivant : “Tu peux pleurer. Je  suis là pour toi quand tu es heureux, mais aussi quand tu es triste.” Cela le rassure et favorise l’attachement sécurisant.  Il sera disposé à apprendre et à explorer.

Je suis là pour toi.

C’est donc notre présence calme et attentionnée qui favorise le bon développement des enfants… tout comme le petit baleineau !

 

Véronique Leblanc est coach familial, conférencière et fondatrice de Simplicité familiale. Elle fait la promotion d’un mode de vie sain et bienveillant pour tous.

 

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La « Did List » : vous êtes une héroïne !

La « Did List » : vous êtes une héroïne !

Qu’avez-vous accompli aujourd’hui ?  Je suis certaine que c’est assez incroyable.  Une maman fait énormément de petites tâches dans une seule heure. Pensez à l’heure du souper…

Mais la liste ne fait que s’allonger, c’est la « To Do List ».  Quotidiennement, il y a des ajouts : acheter des nouveaux souliers, trouver un cadeau d’anniversaire, s’inscrire aux activités…. Il est impossible d’en voir la fin et de se sentir enfin alléger de cette fameuse charge mentale.

Et si vous faisiez une liste « à l’envers » ?

La liste à l’envers, la « Did List », consiste à faire le bilan de la journée. Vous prenez conscience de tout ce que vous avez effectué aujourd’hui plutôt que de focaliser sur ce qu’il reste et sur ce qui s’ajoute.

Pour les trois prochains jours, je suggère d’en prendre conscience par écrit.  Il suffit de tout
noter, même ce qui vous semble banal ou normal tel que signer les examens des enfants, aller les chercher à l’école, préparer les collations, donner leurs vitamines.  Il suffit d’inclure toutes les tâches sans les juger. La question n’est pas : « Qu’est-ce que j’ai fait de bien ? »  Elle est  plutôt : « Qu’est-ce que j’ai accompli aujourd’hui ? »

Exemple de ce qu’une maman peut effectuer entre 7h et 7h10 ;

  • préparer le café
  • préparer les boîtes à lunch
  • préparer le petit déjeuner (le sien et celui des enfants)
  • donner la vitamine D
  • faire réciter les mots de vocabulaire
  • laver le comptoir

Vous remarquerez à quel point vous êtes formidable et efficace et vous pourrez célébrer ces réussites.  

Célébrer : prendre quelques secondes pour se féliciter, se faire vivre une émotion agréable qui nous donnera envie de répéter cette pensée ou cette action.  La célébration peut être aussi associée à un geste.  Par exemple : « Yé, j’ai réussi ! » en levant un bras dans les airs.

 

Vers la légèreté.

Vous êtes une héroïne de la vie quotidienne ! Il est temps d’avoir de la gratitude envers vous-même et de vous offrir ce petit moment de légèreté. Et c’est lorsque vous commencerez à approuver cette gratitude que les autres éprouveront également  de la gratitude et de la reconnaissance envers vous…

Véronique Leblanc est coach, conférencière et facilitatrice. Elle a fondé Simplicité familiale pour promouvoir un mode de vie sain et bienveillant.

 

Un outil gratuit à télécharger : La liste qui fait du bien!

Chaque enfant veut être un héros.

Chaque enfant veut être un héros.

Ici, un extrait du livre Jouer d’André Stern, journaliste et fondateur de l’Écologie de l’enfance.  Simplicité familiale vous propose son point de vue intéressant quant aux enfants et aux écrans.

Ordinateur et monde virtuel ne représentent pas, en eux-mêmes, un danger pour nos enfants.

Quand certains enfants entrent en contact avec le monde virtuel (jeux virtuels, amis virtuels, etc.), ils s’y enfoncent profondément et, s’il n’en tenait qu’à eux, ils choisiraient de n’en jamais revenir.  L’univers informatique fait l’effet d’un trou noir et l’on conseille généralement d’en tenir les enfants aussi éloignés que possible.

 

Première remarque, presque à la marge : nos enfants veulent entre comme nous.  Ils veulent porter les mêmes uniformes et posséder les mêmes accessoires que nous.  Ordinateurs, tablettes et smartphones sont désormais omniprésents autour de nous.  Dire à un enfant qu’il ne pourra les utiliser que « quand il sera plus grand » s’avère hautement discriminatoire, car ressenti comme une mise à l’écart : « Tu ne fais pas (encore) partie du groupe des personnes qui, elles, en ont le droit. »

Alors l’enfant ne veut plus qu’une chose : changer d’état, cesser au plus vite d’être tel qu’il est… ne plus être, mais devenir.  Cependant, il y a quelque chose de bien plus important encore : chaque enfant veut être un héros.

La vie d’un enfant se partage en deux moitiés principales.  L’une se passe à l’école, l’autre à la maison.  Tant que les paradigmes et les attitudes sont tels qu’ils sont, il est impossible à l’enfant d’être un héros à l’école.  Même les bons élèves ne le sont pas dans toutes les disciplines, ou certainement pas à chaque fois.  S’ils sont héroïques aux yeux de leurs enseignants, ils ne le sont probablement pas à ceux de tous leurs camarades.  Quant aux mauvais élèves, ils sont humiliés, exclus, raillés…

Ce n’est pas si grave, pourrait-on penser : il reste l’autre moitié.

Mais tant que les paradigmes et les attitudes sont tels qu’ils sont, il s’avère également impossible d’être un héros à la maison.  Et cela commence tôt ! Par exemple avec cette traditionnelle question, évoquée précédemment : « Alors, il fait ses nuits ? » Cette question devient son destin, car l’ayant entendue, ses parents ne pourront plus l’aborder librement, ils se mettront à laisser poindre en lui le sentiment qu’ils l’aimeraient davantage s’il faisait ses nuits… s’il changeait, s’il devenait un autre.

Dans quel monde est-il possible de devenir un héros, rapidement et sans conditions ? Dans le monde virtuel ? Là, on peut à la fois jouer et obtenir une vraie reconnaissance.  On n’y subit aucune discrimination, ni d’âge, ne de couleur de peau, les résultats scolaires n’y on aucune importance.  Il est facile de comprendre pourquoi l’enfant ne veut plus quitter cet univers-là.

 

 

C’est un éclairage fondamentalement différent.  Ce n’est pas le monde virtuel qui est dangereux, mais bien les deux autres !  Cette nouvelle constatation nous ouvre les portes d’un chantier très nouveau et très engageant : comment, désormais, façonner les deux moitiés du monde analogique de nos enfants afin qu’elles soient aussi attractives que le monde virtuel ?

 

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Jouer – Faisons confiance à nos enfants. « Le jeu est pour l’enfant la manière la plus directe de se connecter à la vie de tous les jours, à lui-même et au monde. Pour l’enfant, le jeu libre est une nécessité. Une prédisposition, un penchant, souvent un impératif.  » André Stern
Véronique Leblanc. Coach familial, coach TDAH, conférencière, enseignante et passionnée par l’enfance. Elle a fondé Simplicité familiale qui encourage les relations sécurisantes par un mode de vie sain pour les enfants.