Recevoir simplement : Bienvenue dans ma maison en vie !

Recevoir simplement : Bienvenue dans ma maison en vie !

Avant, j’avais tendance à virer un peu folle, lorsque je recevais à la maison.

Même que j’étais assez désagréable parce que j’étais hyper stressée à cause du ménage de la préparation des repas, des drinks…..être vraiment sûre que tout est sur la coche…..et souvent cela ne l’était même pas ! Il fallait aussi que le gazon soit coupé et les mauvaises herbes enlevées. 

Je perdais une journée complète à faire le ménage, la nourriture pour finalement arriver au moment fatidique où les invités arrivaient et j’avais de la difficulté à passer un moment relax.

Je perdais une journée complète à faire le ménage, la nourriture pour finalement arriver au moment fatidique où la famille arrivait et j’avais de la difficulté à passer un moment relax.

 

Probablement que tu te retrouves là-dedans si tu es perfectionniste…

Ouf ! C’était très lourd pour moi et je n’arrivais même pas à profiter de mes invités, car je n’étais pas dans le moment présent.

J’ai changé ma perception.

Aujourd’hui, j’arrive à recevoir, quand ma maison est moins rangée et que le gazon est long, parce que j’ai compris que les gens viennent nous voir nous, pas pour critiquer notre maison. Ils ne viennent pas voir une Mélanie parfaite, mais plutôt une Mélanie présente et chaleureuse. Je n’ai plus envie de me rendre folle pour l’apparence extérieure, je préfère de loin préserver mon bien-être intérieur.

 

Et maintenant j’ai remplacé cette phrase : « Ma maison est en bordel. » par « Ma maison est en vie ! »

 

C’est tellement plus positif et c’est la réalité ! Parce qu’avec des enfants, on ne peut pas avoir une maison qui ressemble à des pages de magasine !

Alors tu penseras à moi quand tu feras ta « freak » du ménage.

 

 

Mélanie De Langis est praticienne Access Bars(R) et créatrice de malas et bracelets en pierres semi-précieuses. Elle a fondé JustM.

 

Un outil gratuit à télécharger : La liste qui fait du bien!

Le principe de la maman baleine pour calmer son enfant.

Le principe de la maman baleine pour calmer son enfant.

Crise, pleurs, agitation… Quel est le rôle du parent ?

Avant 7-8 ans, les enfants ne peuvent pas se calmer par leurs pensées, car leur cerveau n’est pas assez mature.  Ainsi, une petite peine devient vite une grosse peine qui s’exprime par tout le corps (pleure, crie, agitation, coups, tension, etc).  Quel est le rôle du parent devant la détresse émotionnelle de son enfant ?

 

Le principe de la maman baleine

La baleine communique avec son baleineau par des ondes sonores.  Ce signal est comme un chuchotement à l’oreille : il peut être entendu dans un petit rayon de moins de 100 mètres.  De cette façon, le bébé reste en contact avec sa mère.

Si un stress survient lorsque le baleineau s’éloigne de la maman, son signal se modifiera et annoncera sa détresse.  Pour calmer son petit, la maman se rapprochera en gardant son signal rassurant et calmant.  Le petit se synchronisera à celui de la baleine. (voir la vidéo ci-dessous).  Il pourra continuer à jouer et explorer en sachant que sa maman n’est pas très loin.

 

 

Mon meilleur truc pour le calmer.

Comment appliqué ce principe dans la vie quotidienne ?  Voici les 3 étapes de base :

  1. Je reste calme et je m’auto-contrôle par mes pensées, ma respiration…
  2. Je m’approche immédiatement près de l’enfant.
  3. Je le rassure par ma présence bienveillante pendant qu’il exprime ses émotions.
  4. Je reste près de lui pour qu’il retrouve son calme en se synchronisant à mon signal sécurisant.

 

L’ignorer, l’éloigner ou lui dire de cesser de pleurer peut être vécu comme du rejet de la part de l’enfant.  Cela peut être très insécurisant pour lui.  Lorsque le parent reste proche, l’enfant capte alors le message suivant : “Tu peux pleurer. Je  suis là pour toi quand tu es heureux, mais aussi quand tu es triste.” Cela le rassure et favorise l’attachement sécurisant.  Il sera disposé à apprendre et à explorer.

Je suis là pour toi.

C’est donc notre présence calme et attentionnée qui favorise le bon développement des enfants… tout comme le petit baleineau !

 

Véronique Leblanc est coach familial, conférencière et fondatrice de Simplicité familiale. Elle fait la promotion d’un mode de vie sain et bienveillant pour tous.

 

Un outil gratuit pour vous aider à structurer le tout

Simplicité Familiale propose ici 8 actions concrètes pour aider à garder l’enfant  Ils permettent d’éviter les distractions et de vivre davantage d’harmonie dans le quotidien des familles d’aujourd’hui.

 Cliquez ici pour télécharger gratuitement.

 

Chaque enfant veut être un héros.

Chaque enfant veut être un héros.

Ici, un extrait du livre Jouer d’André Stern, journaliste et fondateur de l’Écologie de l’enfance.  Simplicité familiale vous propose son point de vue intéressant quant aux enfants et aux écrans.

Ordinateur et monde virtuel ne représentent pas, en eux-mêmes, un danger pour nos enfants.

Quand certains enfants entrent en contact avec le monde virtuel (jeux virtuels, amis virtuels, etc.), ils s’y enfoncent profondément et, s’il n’en tenait qu’à eux, ils choisiraient de n’en jamais revenir.  L’univers informatique fait l’effet d’un trou noir et l’on conseille généralement d’en tenir les enfants aussi éloignés que possible.

 

Première remarque, presque à la marge : nos enfants veulent entre comme nous.  Ils veulent porter les mêmes uniformes et posséder les mêmes accessoires que nous.  Ordinateurs, tablettes et smartphones sont désormais omniprésents autour de nous.  Dire à un enfant qu’il ne pourra les utiliser que « quand il sera plus grand » s’avère hautement discriminatoire, car ressenti comme une mise à l’écart : « Tu ne fais pas (encore) partie du groupe des personnes qui, elles, en ont le droit. »

Alors l’enfant ne veut plus qu’une chose : changer d’état, cesser au plus vite d’être tel qu’il est… ne plus être, mais devenir.  Cependant, il y a quelque chose de bien plus important encore : chaque enfant veut être un héros.

La vie d’un enfant se partage en deux moitiés principales.  L’une se passe à l’école, l’autre à la maison.  Tant que les paradigmes et les attitudes sont tels qu’ils sont, il est impossible à l’enfant d’être un héros à l’école.  Même les bons élèves ne le sont pas dans toutes les disciplines, ou certainement pas à chaque fois.  S’ils sont héroïques aux yeux de leurs enseignants, ils ne le sont probablement pas à ceux de tous leurs camarades.  Quant aux mauvais élèves, ils sont humiliés, exclus, raillés…

Ce n’est pas si grave, pourrait-on penser : il reste l’autre moitié.

Mais tant que les paradigmes et les attitudes sont tels qu’ils sont, il s’avère également impossible d’être un héros à la maison.  Et cela commence tôt ! Par exemple avec cette traditionnelle question, évoquée précédemment : « Alors, il fait ses nuits ? » Cette question devient son destin, car l’ayant entendue, ses parents ne pourront plus l’aborder librement, ils se mettront à laisser poindre en lui le sentiment qu’ils l’aimeraient davantage s’il faisait ses nuits… s’il changeait, s’il devenait un autre.

Dans quel monde est-il possible de devenir un héros, rapidement et sans conditions ? Dans le monde virtuel ? Là, on peut à la fois jouer et obtenir une vraie reconnaissance.  On n’y subit aucune discrimination, ni d’âge, ne de couleur de peau, les résultats scolaires n’y on aucune importance.  Il est facile de comprendre pourquoi l’enfant ne veut plus quitter cet univers-là.

 

 

C’est un éclairage fondamentalement différent.  Ce n’est pas le monde virtuel qui est dangereux, mais bien les deux autres !  Cette nouvelle constatation nous ouvre les portes d’un chantier très nouveau et très engageant : comment, désormais, façonner les deux moitiés du monde analogique de nos enfants afin qu’elles soient aussi attractives que le monde virtuel ?

 

Téléchargez le PDF gratuit : 10 moyens simples d’éviter les crises.

Un outil pratique pour simplifier la gestion des écrans.

 

 

Jouer – Faisons confiance à nos enfants. « Le jeu est pour l’enfant la manière la plus directe de se connecter à la vie de tous les jours, à lui-même et au monde. Pour l’enfant, le jeu libre est une nécessité. Une prédisposition, un penchant, souvent un impératif.  » André Stern
Véronique Leblanc. Coach familial, coach TDAH, conférencière, enseignante et passionnée par l’enfance. Elle a fondé Simplicité familiale qui encourage les relations sécurisantes par un mode de vie sain pour les enfants.