
40 toutous, 4 camions… Les jouets qui se multiplient.
Avez-vous plusieurs exemplaires du même jouet ?
Il aime son camion de pompier, pourquoi ne pas lui en offrir un de plus ? Avec deux camions, il sera sûrement deux fois plus heureux.
L’intention de l’adulte est évidemment de faire plaisir à l’enfant en offrant un objet et, puisqu’il montre déjà de l’intérêt envers les camions, les risques de se tromper sont faibles. Mais, le fait d’avoir plusieurs versions du même jouet produit un effet inattendu : une pile de toutous qui n’ont même plus de prénom, des robes de princesse dans le fond d’un tiroir, et deux camions immobiles.
C’est trop pour moi !
La multiplication des jouets incitent au désengagement émotionnel. L’enfant trouve la tâche trop lourde : « Comment m’occuper de tous ces jouets ? Il y en a tellement que je n’y arriverai jamais. Plutôt les laisser de côté. » L’espace devient encombré. L’enfant est surchargé: il a l’impression de perdre le contrôle.
Imaginez que vous avez 10 bébés. Vous devez les habiller, les changer, leur parler, les nourrir quotdiennement… Vous sentez-vous débordés par la tâche ? L’enfant qui a 10 poupées sent que son travail est lourd et qu’il n’y arrivera pas. Tandis qu’une seule poupée lui permet d’imiter ses parents et d’en prendre bien soin.
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Diminuez son stress.
Il est suggéré de garder seulement les jouets avec lesquels l’enfant vit une relation, c’est-à-dire, ceux qui sont le plus utilisés. Ainsi, quelques jouets restent accessibles en tout temps : deux robes de princesse plutôt que trente, un tracteur plutôt que cinq, etc. Les autres exemplaires sont mis dans une section réservée aux journées spéciales. Ainsi, la quantité réduite devient plus facile à gérer (moins stressante) et l’enfant ne sent sent plus débordé par la tâche.
Tout simplement…
En éliminant les autres jouets, ceux qui se sont multipliés avec le temps, l’enfant retrouve le plaisir de s’engager dans le jeu libre.